L’oreille du chien ou du chat présente fréquemment des affections inflammatoires (otites) caractérisées par une douleur importante.
Ces affections bien souvent bénignes à leur début ont tendance à évoluer rapidement lorsqu’elles ne sont pas prises en charge. A ce titre, une hygiène régulière des oreilles est bien souvent indispensable : elle permet de prévenir ces affections, de les dépister, voire de retarder leur évolution.
• L’oreille du chien ou du chat comprend 3 parties :
Le tympan : fine membrane qui peut être lésée facilement en présence de corps étranger. L’oreille moyenne: c’est une véritable caisse de résonance où l’on retrouve les trois osselets, marteau, enclume et étrier. Elle communique avec le pharynx par un tube étroit, la trompe d’eustache. L’oreille interne : qui contient les organes sensoriels proprement dits.
Ces trois éléments peuvent présenter des affections inflammatoires que l’on qualifie d’otite externe, moyenne ou interne.
• Certaines races sont-elles plus concernées par les troubles de l’oreille ?
Oui, ce sont principalement les chiens à oreilles tombantes (Cocker, Basset Hound) et les chiens ayant un pelage abondant à la base de l’oreille (Caniche, Bichon).
Ces poils forment avec le cérumen des bouchons qui nuisent à la circulation de l’air : ils entretiennent une humidité constante propice au développement des germes (macération).
Les chiens à tendance « séborrhéique » (Cocker, Boxer, Retrievers) produisent du cérumen en excès. Les chiens à tendance allergique (Westie, Labrador, Berger Allemand). Les chiens de chasse, de par leur mode de vie (risque accru de corps étrangers dans le conduit auditif externe).
Une surveillance régulière est indispensable pour ce type de chiens.
• Pourquoi faut-il nettoyer régulièrement les oreilles de son compagnon ?
Ce soin d’hygiène vous permet :
• De surveiller l’état du conduit auditif.
• De détecter très vite un corps étranger (par exemple un épillet en été) qui s’y serait introduit.
• De prévenir certaines affections qui peuvent être très douloureuses.
Ces soins doivent être pratiqués à l’aide d’un nettoyant auriculaire spécifique.
• Proscrire les cotons tiges !
Le conduit auditif du chien ou du chat est très différent du nôtre. Il est très profond, et coudé en forme de L majuscule. N’utilisez surtout pas de coton tige qui enfoncerait et entasserait encore plus profondément les saletés.
• Comment nettoyer ?
Après avoir relevé le pavillon, il faut épiler l’entrée du conduit (n’hésitez pas à vous faire aider par votre vétérinaire ou son assistante) puis débarrasser celui-ci des débris cutanés et des différentes sécrétions avec un nettoyant auriculaire :
1 – Instiller une bonne quantité de produit,
2 – Masser la base de l’oreille jusqu’à entendre un bruit de flot, afin de bien faire pénétrer le produit et de bien solubiliser le cérumen en excès,
3 – Essuyer l’excédent avec un chiffon propre ou du coton,
4 – Eviter que l’animal lèche l’excédent(surtout si c’est un chat).
Il ne faut pas, cependant, mettre n’importe quoi dans les oreilles de votre chien ou de votre chat. Surtout pas d’alcool, ni d’eau oxygénée. Il existe des produits adaptés respectant les particularités de l’oreille de votre compagnon spécifiquement développés pour leur pouvoir nettoyant et solubilisant du cérumen.
Les yeux de votre compagnon sont fragiles et sont souvent sujets à des irritations lorsqu’ils vivent à l’extérieur : les poussières, les herbes, les branchages peuvent provoquer des impuretés qui se logent autour des yeux et provoquent parfois des irritations.
• Qui est concerné ?
Quelle que soit la race, les chiens ont une sensibilité particulière au niveau des yeux et cet organe nécessite une attention quotidienne. Chez les petites races, les canaux lacrymaux se bouchent fréquemment, ce qui a pour conséquence un écoulement des larmes au coin de l’oeil avec une décoloration des poils.
• Comment nettoyer ?
Les produits à utiliser sont des lotions oculaires nettoyantes spécifiques aux chiens. Pour éviter les traînées inesthétiques, il faut nettoyer l’oeil tous les jours avec une compresse imbibée d’un antiseptique oculaire et non un coton qui laisse des filaments au niveau des cils. Pour nettoyer un oeil, partez de l’angle interne (vers le nez) vers l’angle externe (vers la tempe) pour éviter de ramener les saletés vers l’oeil. En cas d’infection type conjonctivite, un nettoyage s’impose avant l’application du produit traitant. L’action du principe actif du médicament sera accentuée par le nettoyage préalable. Instiller un collyre traitant sur un oeil sale diminue beaucoup l’efficacité du traitement.
• Lorsque l’oeil est sale, vous devez procéder au nettoyage de l’oeil et des paupières :
1 – Immobiliser l’animal contre vous en maintenant sa tête légèrement relevée.
2 – Faire écouler abondamment le liquide sur l’oeil.
3 – Nettoyer le pourtour de l’oeil à l’aide d’une compresse imbibée de lotion, de l’intérieur vers l’extérieur.
• Une bonne hygiène des dents pourquoi ?
80 % des chiens âgés de plus de 3 ans présentent des problèmes dentaires. Dès l’éruption des dents adultes, chez nos animaux comme chez nous, insidieusement, jour après jour, la plaque dentaire recouvre l’émail des dents. Elle est constituée de débris alimentaires et de bactéries dangereuses. Celles-ci se multiplient et détruisent la gencive et l’os dans lequel s’ancre la dent. Cette action a comme conséquence de progressivement détacher la dent de son support: le parodonte. Quand le parodonte est atteint, on parle de maladie parodontale. Dès que la plaque dentaire se forme, elle se minéralise et devient tartre, élément dur comme la pierre, qui irrite la gencive. Votre animal a mal aux gencives et aux dents, salive plus, son haleine devient nauséabonde. C’est généralement à ce stade tardif que le vétérinaire est consulté.
• Les conséquences de la maladie parodontale
Deux types de conséquences sont généralement observés, des conséquences locales, concernant la bouche et le nez, et des conséquences générales qui concernent des organes distants de la bouche. Les conséquences locales sont une mauvaise haleine, le refus pour l’animal de s’alimenter en raison de la trop grande douleur, la perte des dents qui se déchaussent, des abcès dentaires et fistules oronasales (abcès dentaire qui s’est percé dans le nez avec communication entre la bouche et le nez). Les conséquences générales sont consécutives au passage de bactéries dangereuses dans le sang, une grande fatigue, de la fièvre, des maladies graves et sérieuses des reins, du foie et du coeur.
• Que faire contre la plaque dentaire ?
Deux moyens complémentaires existent : le détartrage, acte effectué par votre vétérinaire, mais aussi, un contrôle de la formation de la plaque, acte que vous pouvez réaliser régulièrement à domicile. Le détartrage permet de casser puis d’enlever la plaque dentaire et le tartre déjà formés sur les dents. Il doit être suivi d’un polissage qui permet de rendre la surface dentaire lisse et plane. Le contrôle de la plaque dentaire fait appel, comme chez nous, à deux moyens de lutte: le premier est le brossage et/ou le contact avec un élément abrasif doux (les lamelles à mâcher) qui permet de casser mécaniquement la plaque et le tartre au fur et à mesure qu’ils se forment, le second consiste en l’action d’une solution antiseptique qui va réduire le développement des bactéries de la plaque dentaire. Celle-ci va se former mais bien plus lentement. Les détartrages et bilans annuels, indispensables, seront donc effectués de façon plus espacés.
La taille des griffes doit être faite au moins une fois par mois ou plus fréquemment, selon les besoins de votre chien. Manipuler les pattes très souvent et dès le tout jeune âge aide l’animal à accepter la procédure et à bien collaborer. La technique et l’instrument utilisés sont aussi des facteurs primordiaux pour ne pas blesser votre chien et ainsi rendre les manipulations futures moins difficiles ! L’idéal est de demander une bonne démonstration à notre technicienne en santé animale et discuter avec elle du meilleur instrument à utiliser avec votre chien. Si vous n’êtes pas à l’aise avec la procédure nous nous ferons un plaisir de la faire pour vous en clinique.
Les parasites peuvent nuire gravement à la santé de votre animal en l’affaiblissant mais aussi en lui transmettant des maladies dont certaines peuvent être mortelles. Certaines de ces maladies peuvent par ailleurs être transmises à l’homme, en particulier aux enfants et personnes âgées, dont les défenses sont plus faibles.
Afin de protéger efficacement votre animal et votre famille, il est donc indispensable de traiter efficacement et régulièrement votre animal contre les parasites.
Ces parasites peuvent être de différente nature :
• Parasites internes : dits « vers »,
• Parasites externes : puces, tiques, mais aussi moustiques, phlébotomes, aoûtats, cheyletiellose…
Pour assurer la réussite du traitement, il peut être nécessaire d’associer traitement continu de l’animal et traitement régulier de l’habitat. Pour votre tranquillité, demandez conseil à votre vétérinaire ou à son assistant, ils sauront vous indiquer le produit à utiliser et vous communiqueront le calendrier de traitement adapté, en tenant compte de l’âge de l’animal et de son mode de vie? Respectez strictement leurs indications !
• Les vers, un problème fréquent chez le chien
Vermifuger régulièrement votre animal, un geste indispensable pour la santé de votre compagnon et la vôtre.
90 % des chiots et 50 % des chiens adultes sont infestés par des parasites internes, les vers. Ces infestations ne doivent pas être négligées car elles représentent un réel danger pour la santé de l’animal et de ses proches. Elles ne doivent pas non plus être considérées comme une fatalité : il existe des moyens simples et efficaces pour prévenir ce type de problèmes.
• Comment savoir si votre animal est concerné ?
Certains signes doivent vous alerter, en particulier :
• Des troubles intestinaux chroniques : ballonnements, diarrhées…
• Un amaigrissement, une fatigue inexpliqués,
• Des signes de démangeaison anale : l’animal se déplace par exemple en frottant l’arrière train au sol (« signe du traîneau »),
• Présence d’anneaux ou de vers dans les selles.
Dans un grand nombre de cas, l’animal peut être infesté sans présenter de symptôme particulier. Il faut donc traiter l’animal régulièrement et de manière préventive.
• Comment les vers se transmettent-ils ?
Chez l’animal, la contamination peut avoir différentes origines :
• Ingestion d’une proie ou contact avec un congénère contaminé,
• Chez les jeunes, l’infestation peut être contractée dans l’utérus de la mère ou lors de l’allaitement, si celle-ci est infestée.
L’homme peut être infesté :
• Par contact avec l’animal : léchage, jeux, câlins…
• Par contact avec un environnement souillé: bacs à sable, aires de jeux, constituent un réservoir d’infestations fréquentes.
• Les vers constituent-ils un danger ?
Oui, ils sont nuisibles pour la santé de l’animal. Les vers peuvent avoir de graves conséquences:
• Chez les chiots : retard de croissance, ballonnements, diarrhées. Ils représentent la première cause de mortalité chez les jeunes,
• Chez les chiens : troubles digestifs, amaigrissement.
Ils sont également nuisibles pour vos proches, certains vers se transmettent en effet à l’homme. Les enfants sont particulièrement exposés, leur système immunitaire les rendant plus vulnérables. Certaines de ces maladies sont très graves et peuvent avoir des conséquences irréversibles : certaines larves d’ascaris, vers fréquent du chien, peuvent par exemple causer des lésions oculaires allant jusqu’à la cécité.
• Que faire pour protéger mon animal et ma famille ?
Vermifugez-le régulièrement ! Aujourd’hui, la vermifugation est un geste santé essentiel, simple et efficace. Certains produits ont une saveur appréciée de l’animal et sont efficaces en une seule prise. Un bon traitement repose sur quelques règles simples :
• Utilisez un vermifuge polyvalent, agissant à la fois sur les vers ronds et les vers plats.
• Renouvelez régulièrement l’absence de symptômes.
• Traitez tous les animaux contraire, ils risquent mutuellement.
• Le conseil du vétérinaire
Quand vermifuger ?
• Chiot non sevré : dès l’âge de 15 jours, puis tous les 15 jours,
• Chiot sevré : tous les mois jusqu’à 6 mois,
• Adulte : tous les 3 mois ou 6 mois selon le mode de vie de l’animal,
• Femelle reproductrice : 15 jours avant la mise bas, 15 jours après la mise bas, 5 semaines après la mise bas
Les chiens sont les hôtes naturels de nombreux parasites.
• Puces et tiques, parasites externes du chien
Que ce soit à l’occasion de promenades ou lors de contact avec d’autres animaux, les chiens sont fréquemment infestés par des parasites externes, dont les parasites les plus fréquents sont les puces et les tiques. L’habitat immédiat de l’animal constitue également une source classique de réinfestation.
• La puce
La puce est un insecte qui vit naturellement à l’état adulte sur les chiens. Elle pique l’animal plusieurs fois par jour pour se nourrir de son sang. La puce dispose d’une capacité de reproduction impressionnante (en moyenne 27 oeufs par jour, soit jusqu’à 1 500 oeufs pendant sa durée de vie), ce qui explique que les infestations peuvent rapidement devenir massives. La puce pond ses oeufs sur l’animal, puis ceux-ci tombent et se dispersent dans l’environnement où ils se transforment en larves. Les larves fuient la lumière et se réfugient donc sous les meubles, dans les parquets, etc. Une fois abritée dans sa pupe, la larve se transforme en puce adulte et survit en attendant qu’un chat, un chien ou un homme passe à proximité: dès que la cible approche, la puce lui saute dessus afin d’effectuer son repas de sang !
• Quelles conséquences pour mon animal ?
La présence de puces sur votre chien a des conséquences pour sa santé.
• Cet insecte se nourrit du sang de votre compagnon. Ses piqûres successives peuvent donc affaiblir votre animal.
• Elles provoquent aussi des réactions allergiques (démangeaisons) qui entraînent souvent des lésions de la peau accompagnées d’infections bactériennes.
• Si elle est ingérée, la puce peut transmettre un ver intestinal, le dypilidium, aux chiens et, accidentellement, également à l’homme.
• Que faire pour lutter contre les puces ?
Utiliser un produit efficace conseillé par votre vétérinaire. Une lutte efficace contre les puces doit agir sur les puces adultes, mais aussi sur leur capacité de reproduction ainsi que sur leurs oeufs et larves.
Certains produits utilisent pour ce faire une association de molécules qui:
• Tue les puces adultes,
• Stérilise la puce adulte,
• Empêche les oeufs et larves de se développer.
Le choix du produit sera guidé par votre vétérinaire en fonction du mode de vie de votre animal et des risques parasitaires auxquels il est exposé. Bien suivre le calendrier de traitement et lutter au long cours ! Les puces ont une activité maximale au printemps et en automne mais des réinfestations peuvent également se produire en hiver.
Afin de réduire les risques de réinfestation:
• Traiter tous les animaux du foyer en même temps,
• Associer au traitement de l’animal un traitement régulier de l’habitat au moyen de produits antiparasitaires de l’habitat disponibles chez votre vétérinaire.
• La tique
Les tiques vivent naturellement dans l’environnement et se fixent ponctuellement sur un hôte (chien, homme…) afin d’y effectuer un repas de sang. Ce repas de sang dure plusieurs jours. Une fois gorgée, la tique se reproduit : sa faculté de reproduction est remarquable puisqu’elle produit entre 1 000 et 5 000 rejetons.
• Les tiques sont-elles dangereuses ?
La tique représente un danger grave pour les chiens. En effet, après s’être fixée sur l’animal, elle effectue son repas de sang. Pour faire son repas de sang, la tique plante son rostre dans la peau. La piqûre prolongée est particulièrement douloureuse et peut causer différents types de problèmes :
• Oedèmes, abcès,
• Anémies, affaiblissement de l’animal.
C’est par ailleurs pendant le repas de sang que la tique peut transmettre à votre chien des maladies graves voire mortelles, telles que la piroplasmose, l’ehrlichiose ou la borréliose de Lyme.
• Y a-t-il un danger pour l’homme ?
La tique peut se fixer accidentellement sur l’homme et lui transmettre, lors du repas de sang, de graves maladies, telle que la maladie de Lyme.
• Le conseil du vétérinaire
• Inspectez la peau de votre chien au retour de chaque promenade en forêt ou en zone à risque.
• Ne jamais arracher une tique fixée sur votre animal car son rostre risque de rester attaché, ce qui peut entraîner des infections dermatologiques.
Demandez conseil.
• Que faire pour protéger mon chien des parasites externes ?
Demandez conseil à votre vétérinaire ou à son assistante, qui saura évaluer le risque en fonction de votre région, de la saison et du mode de vie de votre chien.
Vous habitez dans une zone où les tiques sont très présentes, utilisez durant la saison des tiques un produit spécifique anti-tiques. Ces produits empêchent les tiques de se fixer et les empêchent d’effectuer leur repas de sang, à l’origine de la transmission de maladies.
• Comment assurer une efficacité optimale du collier antiparasitaire ?
• Serrez le collier de façon à passer la largeur de deux doigts,
• Coupez en biais l’excédent de collier 5 cm après la boucle,
• Veillez régulièrement au bon ajustement du collier,
• Laissez le collier en permanence sur le chien durant toute la durée d’action.
Vous avez besoin d’un produit offrant une couverture antiparasitaire plutôt large (puces et tiques). Privilégiez un produit efficace sur ces différents parasites et capable de limiter leur prolifération.
Pour tout complément d’information, toute l’équipe de la clinique se tient à votre disposition.
En France, aujourd’hui, 1 chien sur 4 n’est pas identifié. Identifier son chien est pourtant une obligation réglementaire. C’est aussi un acte indispensable pour vous donner toutes les chances de retrouver votre animal en cas de perte.
• Pourquoi faire identifier mon animal ?
L’identification est obligatoire :
• Pour tous les chiens de plus de 4 mois,
• Pour tous les chiens et chats, en cas de cession ou de vente.
Dans le cas où votre animal se perdrait, son identification permettra de retrouver vos coordonnées afin de vous contacter. En cas d’alerte rage, le fait d’être identifié et vacciné permettra à votre chien d’échapper à la menace d’euthanasie.
• Quelles solutions pour faire identifier mon animal ?
Aujourd’hui, plus de 12 millions de chiens et de chats européens bénéficient de l’identification électronique. Ce procédé est désormais le seul moyen d’identification reconnu partout en Europe. En cas de possibilité de voyage en Europe, l’identification électronique est donc fortement recommandée.
Important : même si votre animal est tatoué, vous pouvez demander à votre vétérinaire de le faire également identifier électroniquement. Au-delà de l’obligation réglementaire, l’identification permet de donner à votre chien un statut et une identité.
• Identification électronique : comment ça marche ?
L’identification électronique consiste à implanter sous la peau de votre animal une petite puce électronique sur laquelle est enregistré le code identifiant de l’animal.
• Comment procéder pour faire poser une puce électronique à mon animal ?
Pour votre sécurité et celle de votre animal, c’est votre vétérinaire qui procédera à son identification électronique. La pose de la puce électronique s’effectue en quelques minutes, sans anesthésie. Elle peut être pratiquée sur de très jeunes animaux, idéalement lors des premières consultations vaccinales.
L’identification électronique, un moyen moderne et sûr de donner à votre animal une identité reconnue partout en Europe.
• Comment lit-on le code d’une puce ?
Pour lire le code inscrit sur la puce, il suffit d’être équipé d’un lecteur spécifique, dont sont aujourd’hui équipés, pour l’essentiel, les professionnels de la santé et de la protection animale. Le code s’affiche directement à l’écran, permettant de retrouver vos coordonnées dans la base de données.
• Comment me contactera-t-on en cas de perte de mon animal ?
Après la pose, votre vétérinaire se chargera de contacter la base de données afin d’y faire inscrire votre animal ainsi que vos coordonnées. Quelques jours après la pose de la puce, vous recevrez la carte d’identité de votre animal.
Au cas où votre animal serait retrouvé, il suffira de lire le code de la puce pour retrouver vos coordonnées dans la base de données.
• La puce électronique est-elle sûre ?
La puce électronique est un procédé universellement reconnu car très fiable, infalsifiable et sans danger pour l’animal. Ce procédé est utilisé sur des dizaines de millions d’animaux à travers le monde, depuis de nombreuses années.
• La puce électronique émet-elle des ondes ?
La puce est totalement passive : elle n’émet pas d’ondes et est donc sans danger pour vous et votre animal.
• Comment voit-on de l’extérieur que mon animal est identifié par puce électronique ?
Une médaille est fournie avec chacune des puces , à accrocher au collier de votre compagnon, indiquant qu’il est équipé d’une puce électronique.
• Espèces non domestiques
Vous détenez un animal d’espèce non domestique ou souhaitez en faire l’acquisition ?
Renseignez-vous, la réglementation a changé : il est possible que vous deviez remplir certaines obligations et en particulier le faire identifier.
Pour tout complément d’information, toute l’équipe de la clinique se tient à votre disposition.